jeudi 5 avril 2012

Saïda, sud Liban après coupures d'électricité, d'internet et panne d'ordi...avant Pat

 Quand on se ballade dans un lieu nouveau, le regard se fixe sur des p'tites choses qui nous étonnent nous plaisent, qui nous désolent...vous verrez plus loin.
Là,  allez savoir pourquoi , mon attention a été plus particulièrement attirée par tous les câbles électriques en pensant très fort (et je l'écris s'il nous lit): "au secours Jean-Paul, ici on a besoin de toi!!!"





 Ci-joint une vue d'"ensemble" de cette ville musulmane très différente de là où on habite, très séduisante aussi .Les mosquées en particulier sont souvent très belles.

 Un château sur la côte de Saïda, très abîmé mais qui résiste aux tempêtes, à la mer, aux attaques humaines...
 Un bateau échoué et Félix qui observe les vagues éclaboussantes.
 Nils s'entraîne à mettre le feu avec une loupe sous le regard beaucoup trop intéressé de Félix.
 L'intérieur du château où nous avons pique-niqué...ici peu de limites et nous sommes des voyageurs propres!

 Dans l'embrasure de la porte une femme voilée, nombreuses ici, tout de blanc ou tout de noir ou simplement un voile sur les cheveux.
Le Liban est un pays confessionnel, politique et religion sont étroitement imbriquées. 18 communautés religieuses, qui essaient de vivre ensemble en appliquant chacune leurs coutumes. Hélas nous trouvons que chaque communauté est souvent repliée sur elle-même, peut-être moins chez les jeunes...certains souhaiteraient une vraie citoyenneté libanaise laïque, par-delà les clivages religieux, une majorité silencieuse...
 La petite plage près du port, un tas d'immondices, pas de recyclage, pas de politique un tout petit peu respectueuse de l'environnement. Ici on jette par les fenêtres de la voiture, de la maison...dans la cour de récré, dans la rue , dans la mer, dans la montagne...les bouteilles, les cartons, les piles...
 Des vendeurs ambulants de fruits, de café, de barbes-à-papa (sachets roses pétants)
 Nils continue sous le regard des enfants de nos copains à mettre le feu.
 Une place loin du bruit où des gamins jouent au foot.
 Toujours les grandes affiches de représentants religieux ou de martyres.


Le fameux musée du savon, libre d'accès et très intéressant.

 Mur et colonne de savons .

 Etalé puis poinçonné puis coupé en cubes le savon ici est un artisanat important, tout comme à Tripoli.
 Il vous manque les parfums...rose, laurier, citron, menthe, vanille, amande, chocolat...

 Différents poinçons minutieux
 Les 2 là sont des copains, peu de monde donc.
 Un petit tour dans le souk assez désert car nous sommes un vendredi après-midi, dimanche musulman.

Retour sur le fourmillement inquiétant de câbles électriques...






 Aaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!


Tout aussi inquiétant et désolant, une des déchetteries à ciel ouvert (nombreuses ici) ci-dessous:




Changement de décor: le château de Beaufort, vaguement en rénovation...
Une vue splendide, au loin, Isra¨el

 Ballade non-sécurisée dans les ruines, rester sur le chemin "balisé" il reste des mines.




 La journée s'achève, un soleil couchant comme on les aime.

Et un petit tour dans un camion d'une autre époque.

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